Brandweervakbond is boos over tekort aan wasmiddel

De vakbond SLFP-VSOA hekelt het tekort aan wasmiddel bij de Brusselse brandweer. "Daardoor kunnen niet alle uitrustingen meteen worden gewassen", klinkt het."We vragen een voldoende grote voorraad wasmiddel, zodat het wassen van gebruikte uitrusting niet in het gedrang komt", zegt permanent afgevaardigde Eric Labourdette (SLFP-VSOA). "Het wassen van gebruikte uitrusting is cruciaal voor de brandweerlieden en hulpverleners.""Er zijn al meerdere bestellingen geplaatst door de voorraadbeheerder, maar die bestellingen komen vreemd genoeg niet door. Het begon al op 22 februari jongstleden, toen er wasproduct besteld is. 

Op 12 april hadden we nog niets ontvangen, terwijl de voorraad bijna uitgeput is. Er wordt uiteindelijk bijgeleverd, maar veel te weinig."Na enkele nieuwe aanvragen in juli volgde de verlossing op het einde van de maand. "Deze donderdag kregen we dan twee bidons met zeep en drie met ontvettingsproduct. Dat is opnieuw peanuts . We vragen ons eigenlijk af wat het probleem is. 

Zijn er budgettaire problemen of onbetaalde facturen?""Schrijnend""Het is onvoorstelbaar dat dergelijke tekortkomingen voorkomen binnen een cruciale dienst zoals de Brusselse Hoofdstedelijke Dienst voor Brandweer en Dringende Medische Hulp", vindt Labourdette.

"Er zijn miljoenen euro's geïnvesteerd in wasinstallaties, ontsmettingsvoertuigen en voorzieningen in de brandweerkazernes om maximale ontsmetting te garanderen. Maar dat we onze eigen kleding niet meer kunnen wassen, is schrijnend. 

Met de te beperkte aanvulling van de voorraad wasmiddel, zal dit probleem zich, vrees ik, blijven herhalen."Twee uitrustingen"Er wordt wasmiddel bijbesteld", zegt woordvoerder W. D. van de Brusselse brandweer. 

"De hoofdkazerne en een voorpost vielen zonder product, maar er is meteen op gereageerd en we deden een ronde in alle kazernes waar er nog veel product aanwezig was. Zo zijn de twee kazernes wel bevoorraad. Elke brandweerman of -vrouw heeft ook twee uitrustingen. We houden ook altijd de schone kleding van de vuile gescheiden om onze mensen zo weinig mogelijk aan risico's op kanker bloot te stellen. Maar de leveringsproblemen worden dus opgelost."


https://bx1.be/categories/news/siamu-le-slfp-denonce-le-manque-de-produit-pour-decontaminer-les-tenues-des-pompiers/?theme=classic<br>


Communiqué de presse du front commun

En date du 6 juin 2024, les organisations syndicales en front commun de la zone de secours Vesdre Hoëgne & Plateau avaient demandé d'inscrire le plan du personnel à l'ordre du jour du comité de concertation. La demande n'a pas été accordée. Lors de la réunion, en front commun nous avons demandons d'inscrire le point à l'ordre du jour et la Présidente du comité a accepté. Le plan du personnel n'avait pas encore été présenté officiellement aux membres du Collège et Conseil de zone. Il allait être présenté le 7 juin au collège et le 21 juin au conseil de zone.

Les organisations syndicales ont sollicité une concertation avant le 21 juin afin de concerter le plan de personnel. Sur base de la législation en vigueur nous avons notre avis à donner sur le plan. Il nous semble plus constructif de présenter au conseil de zone un plan déjà concerté avec les organisations syndicales plutôt que de faire une « fausse » concertation et surtout un gain de temps en cas d'avis défavorable de notre part.

Nous avons tenu une assemblée générale ce 12 juin. Plus d'une trentaine d'agents étaient présents, opérationnels, professionnels et volontaires, ainsi que du personnel techniques et administratifs.

Nos revendications sont simples, un plan du personnel réaliste, réalisable et qui tient réellement compte des besoins des agents :

  • Nominations des agents administratifs et techniques, ils sont peu nombreux, pas de cadre existant et surtout pas d'évolution de carrière en vue
  • Le manque de personnel créé des problèmes à plusieurs niveaux : surcharge de travail, plusieurs casquettes (AMU, dispatcheurs, garde dans plusieurs postes, formation, op out, tâches administratives en hausse)

L'ensemble du personnel croule sous la pression du manque d'effectif. Certains se sentent « pressé comme de citrons », d'autres se demandent vraiment comment ils vont tenir dans telles conditions.

Le plan du personnel doit contenir :

Le nombre d'agent à l'instant T,

Le nombre d'agent souhaité pour optimiser au maximum les missions de la zone (lorsque vous prévoyez une équipe de 10 personnes, 1 peut être congé, 1 peut-être en formation et 1 peut être malade. Le plan doit prévoir ces possibilités)

Le nombre d'agent entrant mais aussi sortant (engager 10 personnes, mais 15 sont pensionnés et 5 ont démissionnés n'est pas un bon calcul)

La pyramide des âges, afin d'anticiper les départs (un pompier engagé aujourd'hui n'est pas opérationnel demain)

Les postes de reclassement (temporairement ou définitivement)

Les promotions, les engagements (sur des courts, moyens et longs termes) …

L'analyse de risque, les résultats des audits psychosociaux, le schéma d'organisation opérationnel doivent également être à jour pour pouvoir étayer et préciser au mieux le plan du personnel, une évaluation du précédent plan du personnel qui date de 2018 doit être réalisée.

Les zones de secours assurent les visites au sein des écoles, à ce stade la zone VHP ne peut plus les assurer par manque de personnel. Les délais pour les demandes de visite de prévention sont augmentés, des organisations d'évènement pourraient se voir refuser. Nos demandes sont loin d'être des caprices, la sécurité des agents et des citoyens est réellement en danger.

Voici une liste non exhaustive des missions des zones de secours qui peuvent réellement être mit à mal si personne ou si le nombre de personne est insuffisant :

le sauvetage de personnes et l'assistance aux personnes dans des circonstances dangereuses et la protection de leurs biens, l'aide médicale urgente, la lutte contre l'incendie et l'explosion et leurs conséquences, l'appui logistique, la prévision : toutes les mesures pour inventorier et analyser les risques, les zones de secours veillent à l'application des réglementations concernant la prévention de l'incendie et de l'explosion…

Nous sommes convoqués ce mercredi 19 juin pour une concertation du plan du personnel, à ce stade et au vu de la confidentialité des documents nous ne pouvons nous exprimer sur le contenu. Par contre, le 21 juin une délégation sera présente pour découvrir le plan lors du conseil de zone.

Nous tenons également à appuyer que nous ne sommes pas cogestionnaires de la zone, que nous souhaitons débattre rapidement sur le plan afin qu'un accord budgétaire soit prévu pour 2025, afin d'avoir une vision pour la prochaine législature. Nous ne pouvons pas avoir de garantie budgétaire pour le conseil de zone de 2025 mais nous aurons au moins une ligne directrice.

Nous appelons vraiment a être entendu parce que des actions risquent de voir le jour dans chaque cadre du personnel, opérationnel, volontaire et administratif. Chaque membre compte, chaque catégorie de personnel à son rôle. Si un encrage est défaillant tout le système peut dérailler. Il est grand temps de trouver un accord rapidement.


Le SLFP est très heureux de constater qu'un jugement, en faveur d'un de nos affiliés, représenté par notre excellent avocat, fait le tour auprès des techniciens de l'autorité (Les CDT de zone)

Ce jugement prouve, d'une part, que la position du SPF Intérieur ne vaut pas grand-chose, et d'autres part que certains super commandants de zone, commissionnés au grade de Colonel, ne connaissent même pas le statut des agents opérationnels des zones de secours.Suite à des problèmes de santé, notre affilié est réaffecté au COSILUX (Dispatching de la zone Luxembourg)

Par courrier du 3 novembre 2021, le commandant de zone prévient notre affilié que :« Etant donné que cette mutation s'inscrit dans la durée et par équité envers les autres agents réaffectés, le montant de votre prime d'opérationnalité sera revue durant toute la période de votre réaffectation. 

La réduction de la prime d'opérationnalité est prévue par le statut pécuniaire du personnel opérationnel en son articles 25 : « Lorsque le membre du personnel opérationnel professionnel est réaffecté dans des tâches administratives, techniques ou logistiques, le montant de la prime d'opérationnalité est réduit de septante-cinq pourcents (75%) ».

Une belle erreur du commandant de la zone Luxembourg, Vice-président de ReZonWal.ReZonWal a vu le jour en 2020 de la volonté de parler d'une même voix et de se fédérer afin d'être l'organe officiel représentatif des 14 zones pour la Wallonie auprès de la Ministre fédérale de l'Intérieur, comme le sont Netwerk Brandweer pour la Flandre et le SIAMU pour la Région de Bruxelles-Capitale. 

Si FeZonWal se fédère autour de telles erreurs, nous n'avons pas fini nos recours et cette situation est assez inquiétante pour les agents.Pour justifier cette diminution de 75% de la prime d'opérationnalité, le commandant cite l'article 25, alinéa 3 de l'arrêté arrêté royal du 19 avril 2014 fixant le statut pécuniaire du personnel opérationnel des zones de secours.

Une erreur puisque notre affilié n'est pas réaffecté dans des tâches administratives, technique ou logistiques, mais, comme dispatcher une fonction qui apparaît dans l'arrêté ministériel du 8 octobre 2016 fixant les descriptions de fonction du personnel opérationnel des zones de secours.

La description n°24 de l'arrêté ministériel concerne celle de dispatcher ! Il s'agit donc d'une tâches opérationnelle plus légères comme membre du personnel opérationnel en vertu des dispositions du titre 4 du livre 5 de l'arrêté royal du 19 avril 2014 relatif au statut administratif du personnel opérationnel des zones de secours. L'alinéa 2 de l'arrêté royal du 19 avril dispose, dans ce cas, que le montant de ladite prime est réduit de vingt-cinq pourcents (et non pas de 75%).Il s'agit maintenant de calculer les arriérés dû par la zone à notre affilié. Cette petite erreur coûtera plus d'argent que l'achat de trottinettes électriques, tout terrain SVP, sans être passé, bien évidemment, par le comité compétent.

Autre sujet, vu dans la presse (Luxembourg), deux décisions de justice qui considèrent les heures de garde à domicile comme des heures de prestations.

Deux décisions de justice ont récemment donné raison aux pompiers volontaires des zones Dinaphi et de Hesbaye, qui réclamaient le paiement de leurs heures de garde à domicile au même titre que les heures prestées en caserne par les pompiers professionnels.

Les zones concernées analysent les possibilités de recours, mais cela se confirme et s'étend aux autres zones, la situation deviendrait ingérable. Et cela se confirmera aux yeux de la directive Européenne sur le temps de travail ! Les mêmes recours sont introduit en France.

Les heures à prendre en compte dans le calcul de la durée maximale hebdomadaire de travail.......

En ce qui concerne la définition du temps de travail, la Cour a fourni des orientations spécifiques, en particulier dans ses arrêts SIMAP, Jaeger et Dellas.Elle a estimé que le temps «de garde» effectué par des travailleurs doit être considéré dans sa totalité comme du temps de travail au sens de la directive s'ils sont tenus d'être présents sur le lieu de travail et que, en revanche, lorsque les travailleurs doivent être joignables à tout moment sans pour autant être obligés de rester à un endroit déterminé par l'employeur, ce qui correspond à une «permanence», seul le temps lié à la prestation effective de services doit être considéré comme du temps de travail.Conformément à la formulation de l'article 2, paragraphe 1, à la jurisprudence de la Cour et aux documents historiques, trois critères cumulatifs permettent de déterminer s'il y a lieu de considérer certaines périodes comme du «temps de travail»: 

—Le travailleur est au travail

Ce premier critère, d'ordre spatial, correspond à la condition selon laquelle le «travailleur est au travail» ou «présent à son poste de travail».

—Le travailleur est à la disposition de l'employeur

À cet égard, le facteur déterminant est le fait que le travailleur soit à la disposition de l'employeur pour pouvoir immédiatement fournir les prestations appropriées en cas de besoin. Tel est le cas lorsqu'un travailleur est obligé, juridiquement, d'obéir aux instructions de son employeur et d'exercer son activité pour celui-ci. 

À l'inverse, la possibilité pour les travailleurs de gérer leur temps sans contraintes majeures et de se consacrer à leurs propres intérêts est un élément de nature à manifester que la période de temps considérée ne constitue pas du temps de travail. 

—Le travailleur doit être dans l'exercice de son activité ou de ses fonctions

 En ce qui concerne ce troisième critère, il importe de souligner que tant l'intensité du travail accompli que toute discontinuité dans les activités menées sont dénuées de pertinence.Conformément à l'objectif de la directive sur le temps de travail qui est d'assurer la sécurité et la santé des travailleurs, la Cour a jugé que «même si l'activité effectivement déployée varie selon les circonstances, l'obligation faite à ces [travailleurs] d'être présents et disponibles sur les lieux de travail en vue de la prestation de leurs services professionnels doit être considérée comme relevant de l'exercice de leurs fonctions». 

La Cour a en effet souligné que parmi les éléments caractéristiques de la notion de «temps de travail» au sens de la directive, ne figurent pas l'intensité du travail accompli par le salarié ou son rendement, et que le temps en question pouvait être considéré comme du temps de travail «indépendamment de la circonstance que l'intéressé n'exerce pas effectivement une activité professionnelle continue»